La France, prise pour la énième fois dans les griffes de la pandémie, se bat contre la quatrième ou cinquième vague. Le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron dut intervenir officiellement et solennellement à travers les grandes antennes pour clarifier la situation. Le nombre des contaminés rebondit et inquiète le pays. Les responsables étatiques font des pieds et des mains afin de limiter les dégâts.
A Madagasikara, la situation sanitaire risque d’embraser de … nouveau. La réouverture des frontières du 6 novembre n’arrange point le cas du pays. Elle envenime une atmosphère déjà délétère sinon fragile en raison des séquelles laissées par la deuxième vague. D’autant que seuls les passagers en provenance d’Europe notamment de la France sont autorisés à entrer.
En effet, dès les premiers arrivants, on a constaté des cas positifs parmi les passagers. Le non-respect des consignes après le débarquement à Ivato, entre autres, la mise en quarantaine de sept jours dans les hôtels choisis pourraient aggraver le phénomène. Subitement, des cas positifs ont été détectés à Morondava. Cette localité très prisée par les touristes enregistre une flambée des cas. Les autorités compétentes sur place ont dû prendre des mesures strictes pour casser la chaîne de contamination du virus. Des écoles ont été fermées pour quinze jours. L’éventualité d’un confinement partiel ne sera pas à écarter.
Antananarivo, en proie aux inepties de la désinformation, vit en alerte permanente. De folles rumeurs véhiculées par des gens malintentionnés circulent. Elles font état des cas de Covid traités dans des Centres hospitaliers de la Capitale. Vraies ou fausses ! De toute manière, une sourde panique investit la ville.
L’Etat joue la carte de la prudence ! On évite quelque part de donner l’impression de paniquer. Pris d’assaut par des faits parfois troublants, les dirigeants politiques tentent de calmer le « jeu ». La menace des Coopératives nationales et régionales de revoir à la hausse les frais de transport, le retour de la flambée des prix, la pluie se fait prier, mutinerie par ici et saute d’humeur par-là sont autant de soucis, spectre noir, à gérer. En tout cas, des consignes précises d’en haut lieu ont été transmises aux divers responsables.
On voit bien maintenant pourquoi le régime avait pris du temps avant de décider à l’hypothétique ouverture des frontières. En effet, les portes d’entrée et de sortie du pays ont été effectivement ouvertes. Les vols régionaux et internationaux reprennent des ailes. Le pouvoir central ne pouvait pas autrement que lâcher du lest.
Mais, les impacts de la disposition prise ne se font pas attendre. D’ores et déjà, chacun (responsable étatique, opérateur économique, agent évoluant dans le domaine concerné, simple citoyen) doit assumer la responsabilité qui lui incombe.
Ndrianaivo